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La Nuit de l’Oracle de Paul Auster                
Le Livre de Poche, 2007, 281 pages



4ème de couv :
Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie, bien qu'il soit accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de la page blanche. Un matin, il découvre une papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir
même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une histoire captivante, sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve de dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au cœur des obsessions austériennes, comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou, pire encore, son origine.

Il y a déjà beaucoup d’articles sur la toile sur ce livre.
J’en rajoute un parce que ce livre a quelque chose à voir avec le tarot, parcours initiatique, chemin et leçon de vie.
J’ai aimé tout de suite ce livre, parce que j’aime l’auteur depuis longtemps.
On retrouve des éléments dans le livre de la vie personnelle de l’auteur, la description de la compagne du héros, le carnet bleu, etc… ce sont sans doute des bribes pris dans son quotidien.
J’ai aimé les idées géniales telles que la collection des annuaires de téléphone de Varsovie, le remake de « La machine à explorer le temps », certaines phrases dont on ne ressort pas indemne :
-    « Rien ne va aussi vite qu’une balle. »
-    « Né dans les toilettes,
Mort
Jeté dans une poubelle. »
Le début est plutôt doux et la violence gagne petit à petit le terrain, je ne vous dévoile pas la fin mais vous recommande ce livre pour découvrir l’auteur ou passer un moment agréable de lecture.
La fin du livre me fait penser au Mat du Tarot arrivant à l’étape du Monde, en comprend le sens (page 281) :
 « … je me suis pris le visage dans les mains et j’ai sangloté comme un veau. Je ne sais combien de temps ça a duré, mais en même temps que je versais ces flots de larmes, j’étais heureux, plus heureux d’être en vie que je ne l’avais jamais été. C’était un bonheur au-delà de toute consolation, au-delà de la douleur, au-delà de toute la laideur et la beauté du monde. »

PS : Pour en savoir plus :
- sur le livre, l'article de Florinette : http://www.leslecturesdeflorinette.com/article-6134507.html
- sur Paul Auster, toujours de Florinette : http://austerblog.over-blog.com/



Tag(s) : #Livres
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